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Fessenheim : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
vendredi 25 janvier 2013

Communiqué de Denis Baupin

D’après le journal « Le Monde » de ce soir, le ministère de l’Ecologie aurait indiqué (dans un mémoire fourni en défense, suite à la plainte de l’association ATPN) que la centrale de Fessenheim ne présente pas de risque en matière de sûreté. Si tel était le cas, on se demande pourquoi l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) aurait interdit le fonctionnement du réacteur n°1 au-delà du mois de juin prochain si des travaux extrêmement conséquents n’étaient pas effectués d’ici là pour renforcer sa sûreté !

Oui, donc, la centrale de Fessenheim présente des risques de sûreté importants, non seulement du fait de sa vétusté, mais aussi du risque de contamination de la nappe phréatique en cas d’accident, du risque d’inondation par le Grand Canal d’Alsace, et des risques de sismicité. C’est ce qui a conduit logiquement le Président de la République à décider de sa fermeture. Une fermeture qui doit bien sûr s’accompagner de toutes les mesures sociales indispensables pour sécuriser les parcours professionnels des personnels (notamment sur le site pour accompagner sa reconversion) et pour prendre en compte les impacts sur le territoire.

La fermeture de Fessenheim constituera une première en France. Raison de plus pour ne pas complexifier à l’excès la gestion de cette opération. C’est pourquoi nous estimons totalement contradictoire de continuer de dépenser des dizaines de millions d’euros sur un réacteur destiné à fermer à court terme, et ce d’autant plus qu’EDF a déjà menacé de demander des dédommagements à l’Etat en cas de fermeture de la centrale (oubliant d’ailleurs que depuis des décennies c’est le secteur nucléaire qui n’a survécu qu’à coup de subventions et dérogations aux règles accordées par la collectivité à ce seul secteur énergétique, et non l’inverse). Allons-nous, nous contribuables, devoir payer deux fois pour des travaux de toutes façons inutiles ?

J’ai interrogé le Président de la Cour des Comptes sur l’absurdité de cette dépense : il s’est malheureusement déclaré incompétent. J’ai interrogé le Président de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) sur l’opportunité d’un débat public avant que de tels travaux conséquents soient engagés : lui aussi s’est malheureusement déclaré dans l’incapacité de s’auto-saisir. Il revient donc au gouvernement, actionnaire principal d’EDF, de choisir le parcours le plus simple pour fermer le réacteur : ne pas engager des travaux bien trop dispendieux au regard de la durée de vie du réacteur.

La pertinence de ces travaux pose d’ailleurs elle-même des questions très importantes. Les nouveaux dispositifs techniques introduits peuvent eux-mêmes fragiliser la sûreté du réacteur. Et ils posent des problèmes en matière de sécurité des ouvriers amenés à intervenir sur le site : l’arrêt du réacteur et son déchargement complet du combustible s’y trouvant apparaissent comme des préalables indispensables si on veut assurer leur radioprotection.

Au nom de la sécurité des salariés et de la sûreté nucléaire, au nom de la simplification des procédures comme de l’économie des deniers publics, choisissons de faire simple : reconnaissons la dangerosité de Fessenheim, arrêtons d’y investir à corps perdu, et fermons au plus vite cette centrale.

Denis Baupin

Vice-président de l’Assemblée Nationale


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