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Deuxième tir d’essai du missile stratégique français M51
jeudi 21 juin 2007

Deuxième vol réussi pour le missile balistique M51

25/06/2007 www.meretmarine.com

Le Centre d’essais de lancement de missiles (CELM) de Biscarosse a procédé, avec succès, au second tir du nouveau missile balistique français, le M51. Cet engin, qui sera doté de plusieurs têtes nucléaires TN 75 puis TNO, sera opérationnel à partir de 2010 sur les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine nationale. Un premier tir avait été réalisé en novembre dernier par le CELM. Les deux vols ont été suivis, dans leurs différentes phases, par les radars de trajectographie du bâtiment d’essais et de mesures Monge. En tout, une dizaine de tirs d’essais sont prévus avant la mise en service du M51, dont la portée atteindra 9000 kilomètres.

Programme majeur destiné à renouveler la force de dissuasion française, le nouveau missile nécessite de très importants investissements. Plus de 8 milliards d’euros auront été mobilisés pour sa conception, la fabrication des différents lots (16 missiles par sous-marin) et l’adaptation des infrastructures de la base des SNLE, à l’Ile Longue. Il faudra également ajouter 2 milliards d’euros pour la refonte des trois premiers sous-marins du type Le Triomphant, actuellement en service. Ces bâtiments, dotés aujourd’hui du missile M45, seront modernisés à tour de rôle à partir de 2010. Les transformations, qui comprendront l’adaptation au M51 et l’installation d’un nouveau système de combat, seront réalisées par DCNS à Brest.


LE BOURGET (AFP) - jeudi 21 juin 2007 - L’armée française a procédé jeudi avec succès au deuxième tir d’essai du nouveau missile stratégique M51 destiné à équiper les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, a annoncé au Bourget le ministre de la Défense Hervé Morin.

"Ce matin, nous avons effectué le deuxième essai du missile M51 qui a été parfaitement réussi", a annoncé le ministre lors d’une visite du Salon aéronautique et de l’espace du Bourget, dans la banlieue parisienne. Ce vol expérimental couronné de succès a été effectué, comme toujours, sans charge nucléaire, a-t-on précisé dans l’entourage du ministre. Le tir a été effectué du Centre d’essai de lancements de missiles de Biscarosse (Landes) et le missile s’est abîmé dans l’Atlantique nord, "très au large des côtes américaines", a-t-on précisé dans l’entourage du ministre.

"C’est un exploit technologique absolument indispensable pour l’équipement de la nouvelle génération de missiles nucléaires que nous embarquerons sur nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins", a déclaré M. Morin. "Ce programme permet de poursuivre l’effort entrepris il y a plus de 40 ans par le général de Gaulle. La France a fait un effort considérable pour développer depuis les années 1950 une dissuasion totalement indépendante. Cet effort-là, nous devons le maintenir, nous devons sauvegarder cet instrument pour sauvegarder notre souveraineté et notre indépendance", a-t-il ajouté.

"C’est un effort budgétaire indispensable, il faut absolument maintenir en permanence à haut niveau notre effort de dissuasion", a encore déclaré le ministre. Missile intercontinental, le M51 est destiné à équiper à partir de 2010 les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de nouvelle génération (SNLE) de la force océanique stratégique française (FOST). Il est appelé à remplacer le missile Mer-Sol Balistique Stratégique M45, dont sont dotés actuellement les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la FOST.

D’une hauteur de 12 mètres et d’un poids "maximal de 56 tonnes" avec ses six têtes nucléaires, il disposera d’une portée sensiblement accrue (de l’ordre de 8.000 km) et d’une précision améliorée par rapport aux M45, selon le ministère de la Défense.


BORDEAUX, 21 juin 2007 (AFP) - 11h30 - Le porte-parole du collectif "Non au missile M51", Xavier Renou, a estimé que la France venait "une nouvelle fois de violer le traité de non-prolifération des armes nucléaires" en procédant, jeudi, au deuxième tir d’essai du nouveau missile stratégique M51. "La France vient une nouvelle fois de violer le traité de non-prolifération des armes nucléaires, l’article VI notamment", lié au désarmement, a indiqué à l’AFP M. Renou, qui était présent jeudi matin à Biscarosse (Landes) où a eu lieu le tir.

Ce tir d’essai a été effectué "à 10H14, malgré une météo épouvantable, sous la pluie", selon le militant. Des militants antinucléaires étaient présents depuis mardi matin à Biscarosse, à proximité du centre d’essais de lancements de missiles, pour y mener des "inspections citoyennes", a indiqué M. Renou. "Nous faisons le travail de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Quand un pays est signataire du traité de non-prolifération, il doit faire l’objet d’inspections. Mais ces inspecteurs ne viennent jamais en France, c’est un mépris pour le droit international", a-t-il affirmé. Selon lui, deux équipes d’"inspecteurs citoyens", soit "une dizaine de personnes", étaient dans le périmètre du centre d’essais au moment du tir.

Le collectif "Non au missile M51" regroupe notamment le réseau Sortir du nucléaire et le Mouvement pour la paix. Le deuxième tir d’essai du M51, effectué sans charge nucléaire, a été annoncé jeudi matin au Bourget par le ministre de la Défense Hervé Morin. Le missile a été testé pour la première fois, avec succès et sans arme, le 9 novembre 2006 depuis le même site.


"Flagrant délit pour la France : des inspecteurs citoyens empêchent in extremis un nouveau tir du missile nucléaire d’attaque M51 !"

Communiqué du 19 juin 2007 - Biscarrosse, Centre d’Essais et de Lancement de Missile des Landes.

Dernière minute : à 10 heures ce jour, plusieurs inspecteurs arrêtés, à 17 heures, le tir du missile n’a toujours pas eu lieu.

Ce jour, plusieurs équipes d’Inspecteurs citoyens du collectif « Non au missile M51 » ont procédé à l’inspection inopinée du Centre d’Essais et de Lancement de Missile des Landes. La cellule d’investigation du collectif avait en effet pu découvrir qu’un nouveau tir d’essai du missile nucléaire d’attaque français, le M51, était prévu ce matin à 9 h 00, dans le plus grand secret. Constatant le flagrant délit de violation de l’article 6 du Traité de Non Prolifération, rejoint par la France en 1992, les Inspecteurs ont immédiatement interrompu le tir et s’emploient en ce moment même à collecter les preuves du crime contre le droit international et la paix préparé au Centre d’Essais et de Lancement de Missiles des Landes.

« Ces tirs d’essai préparés à l’insu des populations constituent de véritables provocations contre la paix », déclare Pierre Villard, porte-parole du collectif « Non au missile M51 ». « On ne peut pas à la fois accuser l’Iran de vouloir se doter de la bombe et menacer ce pays avec un nouveau missile d’attaque qui pourrait opérer des frappes nucléaires soi-disant « chirurgicales » sur la population iranienne. Encore une fois, la France joue au pompier pyromane en s’autorisant à violer ouvertement la lettre et l’esprit du Traité de Non Prolifération. Y aurait-il deux poids deux mesures pour le respect du droit international ? »

Avec le missile nucléaire d’attaque M51, la France cherche à se doter d’une arme de destruction massive capable de frapper des cibles situées à plus de 6000 km. Comme le présentait Jacques Chirac dans un discours prononcé sur la base nucléaire de l’Ile Longue (Brest), le 19 janvier 2006, l’objectif est clair : il s’agit de pouvoir frapper à l’arme nucléaire (avec des têtes nucléaires de puissance réduite, les mini-nukes) les sites stratégiques (militaires, mais aussi industriels ou politiques) d’une puissance régionale pas nécessairement dotée de la capacité nucléaire, mais qui nuirait d’une façon quelconque à nos « approvisionnements stratégiques », notamment pétroliers…

Pour Pierre Villard « Après les annonces d’intention des USA d’installer dans plusieurs pays d’Europe des bases du programme de son défense anti-missile, cette tentative d’essai ajoute à l’instabilité internationale. Il devrait vraiment y avoir d’autres priorités pour le nouveau Président de la République. »

« Il est urgent d’arrêter le programme M51 et de réaffecter ses 15 milliards d’Euros à des dépenses qui favorisent véritablement la paix et la justice, par exemple dans la satisfaction des besoins sociaux ou le domaine de l’énergie, en encourageant la substitution des énergies renouvelables aux énergies fauteuses de guerre » conclut Pierre Villard.

Contact : Pierre Villard, porte-parole du collectif « non au missile M51 » : 06 82 92 29 46.

En cas d’impossibilité : Xavier Renou : 06 64 18 34 21


PRECISIONS d’ACDN, le 19 juin 2007 :

ACDN n’a cessé de dénoncer et continuera de dénoncer le programme de missiles M51, comme l’une des pièces maîtresses de la politique nucléaire française : une politique non seulement inutile en termes de défense nationale, mais dangereuse, coûteuse, illégale au regard du droit international, contraire aux engagements de la France, contraire à la Constitution française, immorale et criminelle. Bref : absurde et totalement inacceptable.

Pour ces raisons, ACDN fait partie du Collectif "Non au missile M51" et s’associe à la dénonciation de cette étape du programme M51 qu’est l’essai planifié par l’armée à Biscarrosse, ce 19 juin 2007.

Toutefois, ACDN n’est pas partie prenante de la présente "inspection citoyenne".

Cette "inspection" a un double mérite : elle attire l’attention des médias, donc de l’opinion, sur un problème très important ; elle rend visible l’opposition de certains citoyens au soi-disant "consensus nucléaire" proclamé par la majorité de la classe politique et des médias français.

Mais il ne suffit pas de retarder de quelques heures un tir de missile par une présence intempestive sur le terrain pour suspendre sine die le programme dans lequel ce tir s’inscrit. Pour ce faire, il faut obtenir l’abandon du programme lui-même, et de la politique dont il dépend.

Une "inspection" conduite par quelques dizaines ou centaines de personnes entretient ou pour le moins risque d’entretenir (*) le consensus qu’elle combat en laissant croire que cette opposition est l’affaire d’une petite minorité d’"activistes", d’extrémistes qui voudraient, au mépris des votes du Parlement, imposer leur point de vue à l’immense majorité du peuple, représenté par ses élus.

Tel n’est pas le cas. Le peuple n’a jamais été consulté sur le sujet et n’en a même jamais entendu parler au cours des campagnes électorales, y compris celles de 2007. Il n’a donc mandaté personne là-dessus, et nul ne peut prétendre qu’il poursuit, en matière de défense, une politique choisie par le peuple français, ou plus trivialement, par la majorité des électeurs.

Il ne reste qu’un moyen pour les nouveaux élus, Président et députés, de connaître la volonté du peuple et de s’en réclamer : organiser un référendum. ACDN a proposé de soumettre aux électeurs cette question :

"Voulez-vous que la France demande à tous les Etats nucléaires, signataires ou non du TNP, de négocier, adopter et mettre en œuvre au plus tard en 2010 un calendrier d’élimination de leurs arsenaux nucléaires sous un contrôle international strict et efficace, qu’elle suspende jusqu’en 2010 inclus ses programmes de nouveaux armements nucléaires, et affecte leur budget à la satisfaction de besoins sociaux, sanitaires, culturels, éducatifs, environnementaux ou humanitaires ?"

Aux nouveaux élus de se déterminer par rapport à une telle question, en commençant par se la poser.

(*) Ajout du 23 juin.


L'argent est le nerf de la paix ! ACDN vous remercie de lui
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