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Dénucléariser la France, un moyen de réduire sa dette financière et écologique… et peut-être de sauver la planète


Publié le 4 octobre 2024

L’engagement le plus ferme, sinon le seul que le Premier ministre ait clairement pris devant l’Assemblée nationale -sous les applaudissements mêlés de l’extrême-droite et de la droite- c’est d’exécuter les volontés du président Macron en matière nucléaire. On va donc, en pleine période de vaches maigres, perpétuer le nucléaire militaire, "modernisé" en permanence pour un coût qui ne cesse d’augmenter, et relancer le nucléaire civil en programmant 6 nouveaux EPR. Qu’importe si l’EPR de Flamanville, ce "fleuron du savoir-faire français", nous a coûté 20 milliards d’Euros au lieu de trois initialement prévus, et aura mis 17 ans au lieu de cinq pour ne pas même fournir un seul kilowattheure au réseau électrique. S’il y parvient avant 2025, il devra s’interrompre au bout d’un an pour remplacer un couvercle de cuve reconnu défectueux avant même d’avoir servi.

Ces deux énormes sources de gaspillage, M. Barnier nous promet non seulement de ne pas les tarir mais encore de les gonfler. Ruineuses, toutes deux le sont. Inséparables, M. Macron l’a dit lui-même au Creusot le 8 décembre 2020 : "L’un ne va pas sans l’autre. Sans nucléaire civil, pas de nucléaire militaire, sans nucléaire militaire, pas de nucléaire civil".

De fait, le militaire a impérativement besoin du civil : pour produire à la fois les explosifs de ses bombes H (plutonium et tritium) et le combustible des réacteurs du Charles de Gaulle et de nos 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et 6 d’attaque (SNA). Ainsi, tant qu’il y aura du nucléaire militaire, il faudra du civil. Mais, comme dit M. Macron, supprimez le militaire, et le civil s’effondrera de lui-même après avoir perdu sa seule véritable raison d’être : alimenter et "blanchir" la Bombe. L’énergie des "réacteurs de puissance" est en effet le moyen le plus complexe, le plus long, le plus onéreux, le moins sûr et le plus dangereux ad vitam aeternam, de faire bouillir de l’eau pour produire de l’électricité. C’est aussi le plus exposé aux effets du réchauffement climatique et le moins apte à y répondre.

Quant aux bombes atomiques, elles ne servent à rien, elles non plus. En cas d’attaque par un Etat qui en serait doté, leur emploi en premier (que prévoit justement notre stratégie dite "d’ultime avertissement") ne ferait que provoquer une réplique égale ou supérieure. En second, comme frappe vengeresse, il entraînerait notre anéantissement. Pire : ces armes favorisent la violence. Loin d’empêcher les attentats (11 septembre 2001, 13 novembre 2015, 7 octobre 2023…), loin d’empêcher les guerres, elles les suscitent en imposant la loi du plus grand meurtrier, le règne de la terreur d’Etat, le double standard entre Etats qui en ont ou n’en ont pas, incitant les premiers à piétiner les règles du droit international, comme les Etats-Unis en Irak, la France en Libye, la Russie en Syrie, en Ukraine, et Israël en Palestine. Même quand on ne s’en sert pas, elles mettent le monde à feu et à sang. Et que dire si quelqu’un s’en servait ? Finie la "transition énergétique", finie l’humanité… Finies toutes nos dettes.

Le débat sur la "loi de finances 2025" devrait être l’occasion de réaliser qu’il existe un moyen simple de réduire le "déficit abyssal" de la France tout en évitant l’Apocalypse : "geler" les dépenses prévues pour la force de frappe par le Livre blanc de la défense. C’est le moment ou jamais d’appliquer l’article 6 du Traité de Non-Prolifération signé par la France en 1992, lequel exige l’élimination planifiée, totale, universelle, strictement contrôlée, de ces instruments de crime contre l’humanité que sont les armes nucléaires et radioactives. D’agir pour un monde sans guerres et sans armes nucléaires et de sortir enfin de ce monde de fous.

Jean-Marie Matagne, président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) contact@acdn.net


Voir en ligne : Appel au Président de la République (6 août 2024)

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