Aucune réunion intercoréenne n’a eu lieu depuis décembre 2015, l’ancienne présidente sud-coréenne ayant dénoncé l’escalade nucléaire poursuivie par Pyongyang.
Lors de sa campagne électorale, Moon Jae-in avait promis de tendre la main à Pyongyang. Il met sa promesse à exécution, la Corée du Sud ayant proposé, lundi 17 juillet, des discussions avec le Nord afin de faire retomber les tensions sur la péninsule. Pyongyang, qui a effectué cinq essais nucléaires depuis 2006, a réussi, le 4 juillet, son premier tir de missile intercontinental.
« Nous faisons la proposition d’une réunion visant à mettre un terme aux activités hostiles qui font monter la tension militaire le long de la frontière terrestre », a déclaré dans un communiqué le ministère sud-coréen de la défense.
Cette offre de dialogue est la première depuis l’arrivée au pouvoir en mai du président Moon Jae-in, perçu comme plus ouvert à la négociation que son prédécesseur . Le ministère sud-coréen de la défense a proposé une entrevue vendredi à Panmunjom, le « village de la trêve », à la frontière entre les deux Corées.. Ce serait la première réunion intercoréenne officielle depuis décembre 2015. La précédente présidente Park Geun-hye avait refusé de les reprendre tant que Pyongyang ne prenait pas de mesure concrète en vue de la dénucléarisation.
Source : lemonde.fr