Un nouveau dysfonctionnement pourrait fragiliser un peu plus les réacteurs nucléaires EPR, déjà décrédibilisés par des retards, malfaçons et surcoûts en série. La défaillance d’une soupape de sûreté du pressuriseur, équipement capital pour la sûreté du réacteur nucléaire, s’est produite lors d’un test sur le réacteur EPR en Finlande en mars dernier. Problème : la pièce défectueuse est aussi présente dans l’EPR en construction à Flamanville (France) et dans les deux EPR déjà mis en service à Taishan (Chine). Ce nouveau pépin pourrait-il provoquer un nouveau retard de l’EPR normand, lui qui accuse déjà plus de dix ans de retard sur le planning initial et un surcoût de 9 milliards d’euros ? L’autorité de sûreté nucléaire finlandaise (STUK) vient d’informer de l’anomalie les différentes autorités de sûreté nucléaire en charge des EPR dans le monde.
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