L’avertissement s’adresse à tous les esprits forts, de droite comme de gauche et dans tous les milieux, qui en France ont traité et continuent de traiter par l’indifférence, le déni, le dédain ou le mépris, toutes les alertes que nous leur lançons depuis un quart de siècle.* ***
Alors que des invités de Russia Today, la télévision d’Etat russe, discutaient mardi 3 mai la question de savoir si la guerre allait s’étendre au-delà de l’Ukraine, Margarita Simonyan, journaliste à Russia Today et directrice de la chaîne, a dit aux spectateurs qu’une guerre nucléaire ne devrait pas poser de problème, puisque de toute façon nous sommes tous condamnés à mourir un jour.
Simonyan a continué : « Nous connaissant et connaissant Vladimir Vladimirovitch, tout ça va se terminer par une frappe nucléaire, c’est le plus probable. D’un côté, cela me fait horreur, mais d’un autre côté, je me dis que si c’est comme ça, c’est que ça doit être comme ça. »
Vladimir Solovyov, l’un des invités à l’émission, a enchaîné : « Mais nous, nous irons au ciel, et eux, ils vont juste crever. »
Solovyov a également évoqué les livraisons d’artillerie de l’Occident à l’Ukraine et soulevé la question : "Qu’est-ce qui nous empêche de frapper le Royaume-Uni en ciblant les centres logistiques où sont stockées ces armes ?"
Un autre invité, Andrey Sidorov, vice-doyen de la faculté de politique internationale à l’Université de Moscou, lui a répliqué : "Si nous décidons de frapper le Royaume-Uni, autant frapper les Etats-Unis... Les décisions finales ne sont pas prises à Londres, mais à Washington. Si nous voulons frapper le véritable centre de l’Occident, alors nous devons frapper Washington."
Simonyan : "Nous mourrons tous un jour."
(Source : <https://www.newsweek.com/russian-st...> .)
Il se peut que ce sympathique échange n’ait pas été improvisé et fasse partie d’un bluff commandité par le maître du Kremlin. Mais comme celui-ci a réalisé jusqu’à présent toutes ses menaces, on serait bien avisé de prendre celle-ci au sérieux.
C’est d’ailleurs ce que font à leur manière les autorités allemandes : la ministre de l’Intérieur, Nancy Feather, a exhorté ses concitoyens à faire chez eux des réserves d’eau, de nourriture et de médicaments d’urgence, liste à l’appui, pour tenir au moins 10 jours. Mais pourquoi 10 jours ? Sans doute parce que c’est plus court que la durée de vie du plutonium radioactif : 244 000 ans.
* Dernières alertes en date :
Alerte rouge : le monde en marche vers une 3e guerre mondiale ; nucléaire (ACDN, 17 mars 2021)
La barbarie au-dessus de nos têtes, payée par nos impôts (ACDN, 15 septembre 2020)
Extrait : "Voilà à quoi s’amusent les FAS [Forces Aériennes Stratégiques], sur ordre élyséen et avec nos impôts. Ce petit jeu, nos stratèges l’appellent « Poker ». Quel humour débordant... malgré un manque total d’imagination. Ils n’imaginent pas ce que ces bombes infligeront à leurs victimes (il suffirait pourtant qu’ils voient ce qu’elles ont fait aux habitants d’Hiroshima et de Nagasaki) ; ils n’imaginent pas non plus que leur ennemi imaginaire puisse répliquer avec les mêmes armes sur la population française, donc sur nous et même sur eux et leurs familles ; ils n’imaginent pas que leurs scénarios aberrants puissent réellement advenir, leurs « concepts » insensés devenir réalité et provoquer la fin de l’humanité."