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Convergences pour la paix, la non-violence et le désarmement nucléaire




Publié le 6 juin 2009

Communiqué de presse, Wellington, Nouvelle-Zélande, 4 juin 2009

"Mundo sin Guerras" ("Monde sans Guerres"), une organisation internationale qui travaille à prévenir la guerre et promouvoir la non-violence, a décidé de faire partir une marche de 90 jours pour la Paix et la Non-violence depuis la Nouvelle-Zélande, le pays qui a récemment été désigné par le Global Peace Index (GPI), l’Index mondial de la Paix, comme le pays le plus pacifique sur terre.

La Marche mondiale partira de Wellington, la capitale de Nouvelle-Zélande, le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi et traversera ensuite 95 pays pour arriver en Argentine. Des milliers de concerts, de festivals, de forums et de manifestations sont prévus pour coïncider avec la marche à travers le monde.

Rafael de la Rubia, le fondateur de "Mundo sin Guerras" et porte-parole international de la Marche Mondiale, a déclaré : “Nous avons choisi la Nouvelle-Zélande parce que c’est le premier pays à avoir accordé le droit de vote aux femmes, le premier à avoir banni par la loi les armes nucléaires, le premier et le seul pays jusqu’à présent à avoir instauré un ministère du désarmement. C’est pourquoi nous nous réjouissons aujourd’hui de lui voir attribuer la reconnaissance de l’Index Mondial de la Paix (GPI)."

D’après le GPI, une analyse indépendante de 144 pays faite en utilisant 25 indicateurs concrets, la Nouvelle-Zélande arrive en tête en raison d’un certain nombre de facteurs tels que sa politique étrangère, son taux relativement bas de violence, les restrictions imposées aux armes et son bas niveau de dépenses militaires.

Le maire de Wellington, Kerry Prendergast, a déclaré : "Il est vrai que la Marche partira d’un pays en paix comme la Nouvelle-Zélande, mais son trajet lui fera traverser bien des pays - Israël, la Palestine, la Bosnie, la Russie, le Pakistan - qui sont ravagés par des décennies de conflit. Le but de la Marche est de faire entendre la voix de la majorité de l’humanité, qui souhaite la paix aussi bien à l’échelle internationale ou nationale que chez soi."

Alyn Ware, le coordinateur de la Marche en Nouvelle-Zélande dit que "trop souvent nous entendons parler de violence et de conflits. La paix est loin de faire autant les gros titres des journaux ou des médias. Avec la Marche Mondiale, nous allons mettre en avant et célébrer les exemples réussis, dans nos communautés et à travers le monde, de prévention de la violence, de résolution des conflits et de compréhension interculturelle, qui nous apporteront l’espoir et l’inspiration pour l’avenir."

La Marche Mondiale a reçu le soutien de six chefs d’Etat et d’autres personnalités internationales comme l’ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter, la reine Rania al-Abdullah de Jordanie, de lauréats du Prix Nobel comme le Dalaï Lama ou Desmond Tutu, de la responsable du Programme de Développement des Nations-Unies, Helen Clark, et de célébrités comme Pénélope Cruz, Viggo Mortensen, Pete Seeger, Lou Reed, Yoko Ono, Pedro Almodóvar ou Zubin Mehta.

Alyn Ware
Coordinateur pour la Nouvelle Zélande - Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence

Sites de la Marche Mondiale :

- International : www.theworldmarch.org

- Aotearoa-Nouvelle Zélande : www.worldmarch.co.nz

- France : http://marchemondiale.fr/

ACDN soutient la Marche et y participera activement.


Le Projet "Héritage Nucléaire Mondial" a fait un premier pas vers des Auditions internationales destinées à combattre les menaces que l’héritage nucléaire fait peser sur les hommes et l’environnement.

Communiqué de presse

Centre Européen de Conférences, Budapest, lundi 1er juin 2009 -

Une quarantaine de représentants de diverses organisations de Hongrie, des Etats-Unis, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Ukraine, de Grande-Bretagne et de Russie se sont réunis à Budapest du 29 au 31 mai pour une session intensive de planification stratégique en vue d’exposer au public toutes les menaces que l’expansion de l’industrie nucléaire, ainsi que l’héritage des armes nucléaires et de la production d’énergie nucléaire, font peser sur les hommes et l’environnement.

Les participants ont mis au point un processus de coordination en vue d’organiser des auditions publiques régionales en Europe, aux Etats-Unis et en Russie. Celles-ci serviront de fondements pour un mouvement plus large dont le but sera de traiter avec efficacité la question de la contamination radioactive et d’empêcher toute nouvelle expansion du nucléaire.

Un comité directeur international comprenant des représentants de Russie, d’Allemagne, des Etats-Unis et des Pays-Bas a été constitué, ainsi que trois comités régionaux (Etats-Unis, Russie, Europe), afin de coordonner les auditions internationales et d’assurer la continuité du Projet "Héritage nucléaire".

Les participants ont discuté de la nécessité de créer un mouvement international de lutte contre l’industrie nucléaire mondialisée, laquelle s’applique à minimiser et à occulter l’héritage nucléaire en raison des menaces qu’il fait peser sur l’avenir de l’humanité.

Certains des organisateurs venaient de régions affectées par des centrales ou des complexes nucléaires comme Hanford, La Hague, Sellafield, Tchernobyl ou Mayak, et bien placées pour savoir ce que sont les effets de l’héritage nucléaire sur l’environnement et la santé des hommes.

Après la fin de la guerre froide, les industries nationales ont commencé à accroître leurs ressources et leur influence sur le marché mondial, pour finir par constituer des multinationales qui contrôlent le cycle de la production nucléaire, tant civile que militaire, depuis l’exploitation des mines d’uranium jusqu’au stockage des déchets radioactifs.

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