Selon la déclaration de l’ambassadeur de Géorgie en France, Mamouka Koudava, rapportée par l’agence de presse russe "Ria Novosti", le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a rencontré jeudi à Paris la patronne du groupe français Areva, Anne Lauvergeon. L’objet de l’entrevue était d’étudier les perspectives de construction en Géorgie d’une centrale nucléaire.
Toujours selon Ria Novosti, la présidente du parlement géorgien, Nino Bourdjanadze, a confirmé à la presse la volonté de Tbilissi de construire une centrale nucléaire à des fins strictement civiles.

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Le président géorgien trouve Nicolas Sarkozy "formidable"

PARIS (Reuters) - 13/06/2007 - Le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, ne tarissait pas d’éloges sur Nicolas Sarkozy après sa rencontre à l’Elysée avec le président français, qu’il a trouvé "formidable".

"Je crois que la France a beaucoup de chance d’avoir un président comme lui. C’est une différence de style, d’approche, formidable, il a une connaissance formidable de dossiers très complexes", a-t-il déclaré en français à la presse après un entretien d’une heure avec son homologue français.

"Avec l’arrivée du président Sarkozy, dans beaucoup de milieux politiques européens, la langue de bois est finie, le parler vrai est arrivé", a poursuivi Mikhaïl Saakachvili, dont l’épouse a été reçue séparément par Cécilia Sarkozy.

"Ça change toute la situation avec nous, avec la France, avec la région, avec l’Europe", a-t-il ajouté avant de quitter l’Elysée en direction du Quai d’Orsay, où il devait être reçu par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

Lors de leur rencontre, les deux présidents ont évoqué la coopération franco-géorgienne en matière de défense et de nucléaire civil, a rapporté le porte-parole de l’Elysée, David Martinon. Mikhaïl Saakachvili devait rencontrer jeudi Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva.

Dans un communiqué, le porte-parole de la présidence a ajouté que Nicolas Sarkozy avait indiqué à son homologue "que la France était disponible pour s’impliquer" dans les projets nucléaires civils de la Géorgie.

Nicolas Sarkozy a également assuré que la France était prête à "poursuivre la coopération" avec la Géorgie en matière de formation de son armée et a "confirmé son appui pour poursuivre la réorganisation du ministère de l’Intérieur géorgien en plaçant un assistant technique français au côté du président géorgien".

Les deux hommes "ont évoqué la question du Kosovo" et "la relation avec la Russie", poursuit le communiqué, sans plus de précision.

"Le président de la République a indiqué à son homologue qu’il souhaite renforcer les relations entre la France et la Géorgie", ajoute David Martinon, précisant que "l’amitié personnelle qui lie les deux présidents doit, selon le chef de l’Etat, faciliter ce rapprochement".

(Souligné par ACDN)