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La Flamme d’Hiroshima : un beau parcours en France Récit, vidéos, témoignages Publié le 2 décembre 2009 La Flamme d’Hiroshima pour l’abolition des armes nucléaires, associée à la Marche mondiale pour la paix et la non-violence par la volonté de la ville et du maire d’Hiroshima, a traversé la France comme prévu du 6 au 12 novembre 2009. Récit ci-dessous. La Flamme et la Marche Mondiale ont poursuivi leur route ensemble, traversant l’Espagne, l’ouest de l’Afrique, puis l’Atlantique. La Flamme d’Hiroshima a accompli du 6 au 12 novembre le parcours qui l’a conduite comme prévu de Paris à Perpignan, avec des étapes à Saintes et Saint-Pierre d’Oléron - deux villes membres du réseau "Abolition 2000" et des "Maires pour la Paix", qui militent ensemble pour l’abolition des armes nucléaires -, puis à Bordeaux, Agen, Cahors, Toulouse et Carcassonne. Apporté de Bruxelles à Saintes le 6 novembre, le flambeau d’Hiroshima a été rallumé par un enfant. Le lendemain, il a servi à rallumer la Flamme du Désarmement Nucléaire, deuxième flamme au monde après celle d’Hiroshima à avoir été allumée pour l’abolition des armes nucléaires, en mai 2001, à l’occasion des premières Journées du Désarmement Nucléaire. Le 14 novembre, sur le chemin du retour vers Saintes, cette Flamme du Désarmement Nucléaire désormais liée à celle d’Hiroshima a été transmise à la ville de Montpellier, autre ville adhérente aux Maires pour la Paix, en présence de Madame le maire et de plusieurs centaines de personnes. Des émissaires du plateau du Larzac l’ont également recueillie pour l’emporter vers ce haut lieu de la résistance au militarisme. Réalisé dans des circonstances extérieures quelquefois difficiles du fait de fortes pluies persistantes mais aussi, hélas, d’une campagne de dénigrement et de diffamation indigne de ceux qui l’ont lancée, ce parcours a fourni l’occasion d’événements remarquables, parfois très émouvants, et d’échanges d’une grande chaleur humaine. Partout où cela a été possible, des marches, cérémonies, projections de film, rencontres, débats, événements artistiques et musicaux, émissions, etc. ont eu lieu. A Saintes, par exemple, les anciens combattants de la 2e guerre mondiale ont accueilli le cortège et la Flamme devant le monument aux morts, et c’est un ancien résistant de 84 ans qui a transféré le feu du Flambeau d’Hiroshima à la Flamme du Désarmement Nucléaire. Tandis que les anciens combattants inclinaient leurs drapeaux, tous les participants ont fait silence à la mémoire des victimes de toutes les guerres. A Toulouse, le 11 novembre, 200 motards arborant un brassard blanc sont venus de toute la région sous une pluie battante pour saluer, place du Capitole, la Marche pour la Paix et lui apporter leur soutien. A Saintes, Saint Pierre d’Oléron, Toulouse, Perpignan, chorales et fanfares s’en sont donné à coeur joie. Le 13 novembre, l’équipe qui convoyait la Flamme à travers le sud-ouest de la France a rejoint à Barcelone l’équipe de base de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence, partie de Wellington (Nouvelle-Zélande) le 2 octobre 2009, présente à Rome la veille, et l’avant-veille à Berlin, où elle avait été accueillie par les prix Nobel de la Paix. Cette Marche symbolique, la première du genre dans l’histoire de l’humanité, utilise tous les moyens de transport disponibles : marche à pied, vélo, moto, voiture, train, bateau, avion, pour provoquer dans les pays où elle passe une mobilisation en faveur d’une solution pacifique, non-violente et solidaire aux problèmes que les peuples de la planète doivent résoudre. (Voir la vidéo du témoignage de Pierre Hennico.) C’est Monde sans guerres, l’une des composantes du Mouvement humaniste international, qui a imaginé et préparé cette Marche en l’ouvrant sans aucune condition à quiconque souhaitait s’y associer. Environ 2000 associations ou ONG y ont participé ou vont y participer concrètement. Elle a reçu le soutien de trois réseaux mondiaux dédiés à l’abolition des armes nucléaires : Abolition 2000, qui regroupe plus de 2000 ONG et municipalités à travers le monde, les Maires pour la Paix, qui fédèrent à ce jour 3241 villes dans 134 pays, les Parlementaires pour la Non-prolifération et le Désarmement Nucléaires (PNND), qui regroupent 640 parlementaires de toutes étiquettes et de nombreux pays, ainsi que le soutien de plus de 1000 personnalités du monde entier, dont 9 chefs d’Etat. A Barcelone (voir la vidéo), mille manifestants (selon le chiffre de la police) ont défilé pour la paix, la non-violence et le désarmement nucléaire, dans une ambiance enthousiaste, depuis la place de l’Université jusqu’à l’Arc de Triomphe. Au pied de l’Arc s’est tenu un grand meeting devant un public international comprenant une importante délégation française. Rafael de la Rubia, fondateur de Mundo Sin Guerras (Monde Sans Guerres, World Without Wars) et initiateur de la Marche Mondiale, a expliqué le sens de cette marche, avant que chaque membre de l’équipe de base (une vingtaine de personnes) se présente. Parmi elles, Alexandre Mora, député au Parlement du Costa-Rica, membre du PNND, président de la Commission Latino-américaine des Droits de l’Homme, a rappelé que son pays (après avoir connu une guerre civile) a supprimé son armée il y a 58 ans et vit en paix depuis lors. Concernant la France, dont les forces nucléaires seraient capables, à l’aune d’Hiroshima, de faire près d’un milliard de morts, Jean-Marie Matagne, président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) et Eric Bastin, porte-parole de Monde sans guerres et sans violence, ont souligné que leur pays devait s’associer avec beaucoup plus de conviction au processus d’abolition des armes nucléaires engagé par le président Obama, et cela conformément à la résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 24 septembre 2009. Ils ont rendu à l’équipe de marcheurs internationaux le flambeau ayant traversé la France, pour la suite de la marche mondiale qui doit s’achever le 2 janvier 2010 en Argentine au pied de la Cordillère des Andes, dans le Parc de la non-violence où 80 000 personnes sont attendues. La Flamme d’Hiroshima repartira ensuite vers New York, où une grande manifestation pour l’abolition des armes nucléaires aura lieu en mai 2010. La 8e Conférence d’examen du Traité de Non Prolifération nucléaire, qui sera décisive pour le processus de désarmement nucléaire et l’avenir de l’humanité, en sera l’occasion. D’ores et déjà, une partie de l’équipe de base des marcheurs a été reçue à New York, le 1er décembre, par le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon. Voir les VIDEOS A Perpignan (JT FR3) (1 min. 43) A Barcelone : la manif (Vidéo ACDN/MSG) (5 min. 08) Mi parcours de la Marche Mondiale pour la Paix : Témoignage de Pierre Hennico (Vidéo ACDN/MSG) (10 min. 55) Réception des marcheurs à l’ONU Pour en savoir plus sur la Marche mondiale, voir www.marchemondiale.fr et http://www.theworldmarch.org/] A SUIVRE Vous avez participé à l’une des étapes de la Flamme ? Envoyez-nous votre témoignage, vos photos, vos vidéos... contact@acdn.net EXTRAITS DE PRESSE SUD OUEST | Mercredi 07 Octobre 2009 DÉSARMEMENT. Saintes accueille, début novembre, une marche accompagnée de la flamme d’Hiroshima Deux jours de paix Marie Tillard et Jean-Marie Matagne. (photo david briand) La ville de Saintes sera ville étape, début novembre, de la première Marche mondiale pour la paix et la non-violence lancée par Un Monde sans guerre, une association basée à Madrid. Manifestation la plus symbolique, la Flamme d’Hiroshima pour l’abolition des armes nucléaires, qui accompagnera les participants. Parmi les relais qui soutiennent cette initiative, deux réseaux mondiaux, Abolition 2000, un collectif regroupant plus de 2000 associations et Maires pour la paix, une structure à laquelle se sont affiliées plus de 3 000 villes dans le monde (dont Saintes, Saint-Pierre-d’Oléron et Les Gonds, en Charente-Maritime). « L’objectif est, sinon d’arriver à un démantèlement complet de l’arsenal nucléaire en 2020, du moins d’avoir entamé le processus visant à les éradiquer », explique Jean-Marie Matagne, la figure de proue locale qui est à la tête d’ACDN (Action des citoyens pour le désarmement nucléaire). Les 6 et 7 novembre Débutée le 2 octobre, une journée dédiée par l’ONU à la non violence, à Wellington, capitale d’un pays - la Nouvelle-Zélande - considéré comme le plus pacifique du monde, le périple va durer trois mois et va traverser tous les continents. La Flamme d’Hiroshima arrivera en France le vendredi 6 novembre. Elle sera accueillie en fanfare à 17 h 30 dans la cour de la salle Saintonge. Ensuite, le film « Désarmer pour vivre », réalisé par Jean-Marie Matagne et Frédéric Richard - à partir des débats des 3es rencontres pour le désarmement nucléaire qui se sont tenues à Saintes au printemps dernier - sera projeté à 18 heures. La soirée s’achèvera par le concert de Cheval rouge (contrebasse, chant, guitare, accordéon), une formation interprétant des chansons tziganes, séfarades et andalouses. Le lendemain, samedi 7 novembre, des animations (groupes musicaux, chorales, capoeira avec, notamment, la batucada de Poitiers Batucabraz) s’étaleront de 10 heures à midi, avant le temps fort que représentera le rassemblement à 14 h 15 devant les arbres d’Hiroshima et de Nagasaki plantés dans la prairie de la Palu. Symboles Un « cortège pour la paix » s’élancera ensuite vers le centre-ville, autour du flambeau d’Hiroshima. Il s’arrêtera au monument aux morts, square Foch, où un ancien combattant rallumera la flamme du désarmement nucléaire allumée à Saintes en mai 2001. Des véhicules d’époque se chargeront, pour terminer, de transférer le flambeau jusqu’à Saint-Pierre-d’Oléron. Il prendra ensuite la route de Bordeaux, avant Agen, Cahors, Toulouse, Perpignan, puis Barcelone, le 13 novembre. Parallèlement à ces animations, la peintre Marie Tillard exposera sept de ses toiles ayant pour thème « Les flammes » du 2 au 7 novembre, dans le hall de l’auditorium de la salle Saintonge. Une thématique à laquelle l’artiste s’était confrontée voilà cinq ans mais qui « ne lui plaisait pas ». Réunion préparatoire à la venue de la Flamme d’Hiroshima, aujourd’hui, à 18h 30, salle Saintonge n° 5 (rue Fernand-Chapsal). Toutes les personnes et les associations intéressées sont cordialement invitées. Contact : contact@acdn.net - www.acdn.net ou 06 73 50 76 61. SUD OUEST | Mardi 03 Novembre 2009
En attendant la Flamme Flamme d’Hiroshima : de pays en pays, de ville en ville. (PHOTO DR) Partie de la Nouvelle-Zélande le 2 octobre, la Marche mondiale pour la paix et la non-violence emprunte différents chemins. Cette semaine, à Saintes, elle croisera la route de la Flamme d’Hiroshima pour l’abolition des armes nucléaires. En provenance de Bruxelles, cette flamme sera acheminée jusqu’à Saintes par Éric Bastin, porte-parole national de l’association Monde sans guerres. Elle parviendra à destination vendredi, à 17 heures. Les organisateurs locaux la réceptionneront dans la cour de la salle Saintonge. D’ici là, deux expositions doivent sensibiliser le public à la démarche. Marie Tillard a accroché sept toiles sur les flammes et le feu dans le hall de la salle Saintonge. L’artiste peintre se sent interpellée par la question du désarmement nucléaire et met son talent au service d’un engagement citoyen. Une première pour elle. Intitulée Deux mondes possibles et vous ?, la seconde exposition est présenté dans la galerie marchande de l’hypermarché Carrefour. Un débat ce soir Président d’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire (ACDN), Jean-Marie Matagne engagera le débat dès ce soir (1) autour de la question : « L’abolition des armes nucléaires : un rêve devenu possible ? » Sensible au discours de Barack Obama sur le désarmement nucléaire, Jean-Marie Matagne approuve le jury qui a décerné le prix Nobel de la paix au président des États-Unis pour ses efforts en faveur de la non-prolifération des armes nucléaires : « Même si les États-Unis font encore la guerre en Irak, en Afghanistan, même si le lobby militaro-industriel américain n’a pas, lui, désarmé, il faut le soutenir. Notamment dans ses négociations avec la Russie pour la diminution très sensible des armes stratégiques. » À 20 h 30 au CaféSol, Maison de la solidarité, dans le cadre du Café philosophique. SUD OUEST | Jeudi 05 Novembre 2009 Deux haltes organisées à Saintes et sur Oléron FLAMME D’HIROSHIMA. Ses deux étapes visent à soutenir la paix et à dénoncer les armes nucléaires Deux haltes organisées à Saintes et sur Oléron La peintre Marie Tillard s’engage en faveur du désarmement à travers cette exposition consacrée au feu et aux flammes. (PH D. F) Partie le vendredi 2 octobre dernier de Wellington, en Nouvelle-Zélande, la Marche mondiale pour la paix et la non-violence s’achèvera à Punta de Vacas, en Argentine, le 2 janvier 2010, après avoir parcouru le monde. Sur certaines de ses étapes, notamment en Charente-Maritime, elle est accompagnée par une autre initiative, baptisée la Flamme d’Hiroshima, pour l’abolition des armes nucléaires. Impulsée par Monde sans guerres, soutenue par les Maires pour la paix, que préside le maire d’Hiroshima, la Marche veut « faire entendre la voix des sans-voix, la voix de millions d’êtres humains qui demandent qu’on en finisse une fois pour toutes avec les guerres ». Une semaine animée À l’initiative de l’Action des citoyens pour le désarment nucléaire (ACDN) présidée par le Saintais Jean-Marie Matagne, la Flamme d’Hiroshima, en provenance de Bruxelles, passera du 6 au 12 novembre par Paris, Saintes, Saint-Pierre-d’Oléron, Bordeaux, Agen, Cahors, Toulouse, Carcassonne, Perpignan avant de rejoindre Barcelone le 13 novembre. Ses deux étapes en Charente-Maritime à Saintes et Saint-Pierre-d’Oléron donneront lieu à différentes animations associant des artistes, des responsables associatifs, des élus, des anciens combattants. Le programme des animations À Saintes Vendredi 6 novembre à la salle Saintonge. À 17 heures, vernissage de l’exposition « Flammes », de Marie Tillard ; à 17 h 30, accueil du Flambeau d’Hiroshima. À 18 h, projection publique de « Désarmer pour vivre », film documentaire (2009) de Jean-Marie Matagne et Frédéric Richard, suivi d’un débat avec les réalisateurs. Entrée et participation libres. À 21 heures, chansons et musiques tsiganes, séfarades et andalouses avec le groupe Le Cheval rouge. Billetterie à l’Office de Tourisme de Saintes, téléphone : 05 46 74 23 82, et sur place, à partir de 20 h 30. Samedi 7 novembre, de 10 heures à midi : animations en ville avec des groupes musicaux, chorales, La Batucabraz de Poitiers, capoeira, poésie, arts de la rue. À 14 heures, rassemblement dans la prairie de la Palu autour des arbres d’Hiroshima et de Nagasaki, des grandes silhouettes pour la paix de Nathalie Lefranc et de La Bandita des jeunes de Colombie. À 14 h 45 : Marche pour la paix autour du Flambeau d’Hiroshima, avec la participation de groupes musicaux. Les Véhicules d’époque ouvrent la marche. À 15 h 30 : Cérémonie symbolique devant le monument aux morts de Saintes. Un ancien combattant rallume, avec le Flambeau d’Hiroshima, la Flamme du désarmement nucléaire allumée pour la première fois à Saintes le 6 mai 2001. Puis transfert du flambeau d’Hiroshima à Saint-Pierre-d’Oléron. A Saint-Pierre-d’Oléron Jeudi 5 novembre, à 20 h 30 au cinéma « Eldorado », projection du film « Désarmer pour vivre » et débat avec Jean-Marie Matagne et Frédéric Richard ses réalisateurs. Exposition de dessins d’enfants. Samedi 7 novembre, à 17 h 30, à l’entrée du Pont d’Oléron, côté continent, accueil de la Flamme d’Hiroshima et transfert jusqu’à Saint-Pierre-d’Oléron par un convoi de véhicules anciens. À 18 h, sur la place Gambetta, réception de la Flamme ; animations avec la Philharmonie Oléronnaise. Retraite aux flambeaux dans le centre-ville avec Batucabraz (percussions brésiliennes). Dimanche 8 novembre, Marche locale pour la paix de 9 heures à 10 heures. Départ de la place du marché. Animations et expositions sur le parvis de l’Europe à partir de 11 heures. SUD OUEST | Samedi 07 Novembre 2009 FLAMME D’HIROSHIMA. Elle transmet l’espoir d’un monde futur sans arme nucléaire Un symbole, un espoir Adam, 3 ans et demi, rallume la Flamme d’Hiroshima. (PHOTO D. P.) Petit-fils de Françoise Bleynie, conseillère municipale d’opposition, Adam, 3 ans et demi, a rallumé, hier soir, la Flamme d’Hiroshima dans la cour de la salle Saintonge. Un geste symbolique effectué par un petit garçon représentant les générations futures. Car les 80 militants et sympathisants présents ne souhaitent qu’une chose : laisser à leurs enfants et petits-enfants un monde de paix, sans armes. On en est encore loin tant la menace nucléaire pèse sur nos têtes. Porte-parole d’un Monde sans guerres, Éric Bastin a rappelé que 25 000 têtes nucléaires étaient encore détenues par les pays possédant l’arme atomique. De quoi faire exploser plus d’une fois toute la planète ! Président d’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire (ACDN), Jean-Marie Matagne ajoutait que 5 000 de ces têtes nucléaires pouvaient être déclenchées dans l’urgence. Pour autant, le président d’ACDN fonde quelques espoirs d’un désarmement international à la suite des dernières déclarations du président des États-Unis, Barack Obama, le 25 septembre dernier devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Pour autant, la mobilisation des peuples demeure indispensable. D’où la Marche mondiale pour la paix et la Flamme d’Hiroshima qui font route commune de Saintes jusqu’à Barcelone (Espagne). Autour du flambeau qu’Éric Bastin a acheminé depuis Bruxelles, différentes manifestations sont prévues aujourd’hui (lire ci-dessous). Margarita Sola, première adjointe au maire, Philippe Fonteneau, adjoint au maire de Saint-Pierre-d’Oléron, et Catherine Quéré, députée, ont apporté dès hier soir, leur soutien à Jean-Marie Matagne pour son travail « d’éveilleur des consciences ». SUD OUEST | Dimanche 08 Novembre 2009 SAINTES. Une centaine de personnes ont participé, hier à la marche pour la paix Quelques pas pour un monde de paix La marche pour la paix a parcouru Saintes, hier. (PHOTO D. F.) La vie saintaise a été placée sous le signe de la paix et du désarmement nucléaire, tout au long de cette semaine, coordonnée par l’association ACDN (1). La cité santone fut, ainsi, à la croisée des chemins de la marche mondiale pour la paix, et de la flamme d’Hiroshima, allumée après le bombardement de la ville en 1945. « Et qui ne doit être définitivement éteinte que lorsque la dernière arme nucléaire sera détruite », rappelait, hier, Jean-Marie Matagne, le président d’ACDN. La journée d’hier fut, justement le point d’orgue de ces journées d’animations diverses. En début d’après-midi, une centaine de personnes a participé à la marche pour la paix, organisée entre la prairie de la Palu et le palais de justice. En préambule, la flamme d’Hiroshima fut rallumée, tout un symbole, entre les arbres d’Hiroshima et de Nagasaki, plantés dans cet îlot de verdure Saintais. Ce fut un jeune musicien Colombien, Edwin Florez qui eu cet honneur. « Je suis très fier de cela. Cette flamme est un symbole fort pour moi qui fait partie d’un projet dont le but est de travailler pour la paix à travers la musique. L’idée est qu’un jeune à qui l’on donne un instrument ne va pas prendre une arme », confiait-il. La flamme saintaise Les symboles, l’émotion, étaient, également, bien présents au bout de la marche. À côté du monument aux morts, une deuxième flamme a été rallumée. La flamme saintaise pour le désarmement, allumée, pour la première fois en 2001. « C’est la seconde flamme au monde, après celle d’Hiroshima », indiquait Jean-Marie Matagne. Pour l’occasion, ACDN avait associé à la cérémonie les associations d’anciens combattants saintaises. Et c’est l’un deux, Henri Hué, entré dans la Résistance à l’âge de 18 ans, en 1943 qui eu la tache de raviver cette flamme. « J’espère qu’au travers d’actions citoyennes comme celle-là, nos dirigeants vont prendre conscience du danger qu’ils font courir à notre planète et surtout qu’ils vont finir par vivre en paix entre eux et avec elle », concluait Jean-Marie Matagne. (1) Action des citoyens pour le désarmement nucléaire.
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