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La leçon irakienne : l’attaque de « Forward Base Falcon »


Publié le 27 mai 2009

Dictature de Saddam Hussein, guerre Irak-Iran de 1980 à 1988, génocide chimique de Halabja, guerre du Golfe de 1991, contamination à l’uranium, blocus économique après 1991, attaque en 2003 par la coalition montée par George W. Bush, occupation étrangère et terrorisme : l’Irak est la terre de toute les calamités. Il en est une, pourtant, qui semble avoir échappé à l’attention générale.


Fin 2006, en effet, nous avons tenté en vain d’attirer l’attention des journalistes, de l’opinion occidentale (car les pays arabes furent mieux informés), de l’ONU et de l’A.I.E.A., sur un événement d’une exceptionnelle gravité survenu à Bagdad, événement qui aurait dû faire, logiquement, la une de l’actualité mondiale et provoquer l’émoi, au point peut-être d’abréger la guerre d’Irak qui, aujourd’hui encore, se poursuit.

Evénement « inouï » au double sens du mot : « sans exemple par son caractère extraordinaire », et «  qui n’a pas été entendu - ignoré, inconnu ».

Dans la soirée du 10 octobre 2006, la plus grande base américaine d’Irak, la "Base avancée du Faucon" ("Forward Base Falcon"), située dans la banlieue sud de Bagdad, prévue pour accueillir au moins 3000 soldats et longue de 3 km, subit un tir parfaitement ciblé de la résistance irakienne. L’AFP raconte :

« Un dépôt de munitions dans une base américaine à Bagdad a été détruit mardi soir par une attaque au mortier qui y a provoqué un énorme incendie et de très fortes explosions. (...) Le personnel civil et militaire a pu être évacué de la base Falcon. L’incendie a provoqué dans la nuit de mardi à mercredi une succession de fortes explosions qui ont secoué Bagdad et semé la panique dans la capitale irakienne. Des responsables irakiens sont apparus à la télévision pour appeler au calme et prévenir la propagation de rumeurs d’une attaque à Bagdad. "Au début nous avons cru qu’il s’agissait des explosions habituelles. Nous pensions que les Américains tiraient contre quelque chose. Mais je suis sorti de chez moi et j’ai vu l’incendie sur la base", a déclaré Abou Sajad, qui habite près du camp Falcon. "Les explosions sont devenues de plus en plus fortes, mes vitres ont volé en éclats et des éclats d’obus volaient un peu partout", a-t-il ajouté. »

L’événement est énorme : vrai ou faux, selon certains témoins, il aurait provoqué cinq rotations d’avions sanitaires militaires marqués d’une croix rouge, fait plus de 300 blessés hospitalisés, dont la liste nominale est même communiquée, fait pour un milliard de dollars de destructions selon un officiel irakien venu sur place le lendemain... L’armée américaine parvient à étouffer l’affaire : d’après elle, il n’y avait que cent personnes présentes sur place, il n’y a eu aucun blessé, les capacités de l’armée ne sont pas affectées. Pourtant, après l’événement, rien n’est plus comme avant. Pour la première fois, le président Bush reconnaît que l’Irak prend le chemin du Vietnam ; un général estime que les Etats-Unis sont en train de perdre la bataille de Bagdad ; sur place, les attentats redoublent d’intensité ; en novembre, les Républicains perdent les élections du « mid-term » ; George Bush devra envoyer des renforts en Irak...

Mais en France, personne n’est au courant. Le 11 octobre, à 2 heures du matin, la chaîne de télévision France 2 consacre 13 secondes de son « Journal de la nuit » au sujet, en reprenant les images d’AlJazeera. Mais dans la journée du 11, il n’en est plus question. Pas un mot sur France 2 comme sur les autres chaînes. Rien d’autre dans les médias. Rien dans la presse non plus, excepté, en page 6 du Monde, dans un entrefilet et sous un titre qui parle d’autre chose, trois lignes trompeuses prétendant qu’on ignore l’origine de l’incendie. Partout, on ne parle que d’une seule explosion : l’essai nucléaire nord-coréen qui, "heureuse" coïncidence, a eu lieu l’avant-veille, 9 octobre, et autour duquel les agences américaines entretiennent le suspense. Peut-être que l’explosion n’était pas nucléaire, finalement, quoique... Peut-être qu’il y a eu une deuxième explosion, dans la nuit du 10 au 11 justement... quoique finalement...

Il n’empêche. Les explosions de Bagdad sont tellement spectaculaires et présentent de telles caractéristiques qu’après avoir pris connaissance des dépêches détaillées des deux seules agences de presse occidentales à en avoir parlé (BBC et AFP), visionné de nombreuses fois les deux vidéos diffusées sur Internet - l’une filmée au zoom pour la chaîne qatari AlJazeera, l’autre prise, au zoom également mais de l’intérieur du camp, par un marine américain-, après avoir décrypté la bande son de cette vidéo, visionné tout ce qu’on peut trouver sur Internet comme explosions filmées, interrogé des "experts", lu les témoignages irakiens diffusés sur le Net, observé les vues satellitaires de GoogleEarth, examiné le tout à la lumière de ce que nous savons des armes atomiques... la question soulevée sur Youtube par la vidéo des marines nous paraît vraiment se poser : certaines explosions étaient-elles dues à des armes nucléaires tactiques ("tactical nukes") ? (1)

Pour évoquer la catastrophe radioactive que nous soupçonnons s’être produite en tout état de cause car, disons-nous alors, « il y avait certainement des munitions à l’Uranium "Appauvri", puisque l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie et l’aviation américaines en sont dotées », nous usons de la forme hypothétique et interrogative. Ces précautions d’usage ne font que conforter l’indifférence ou le mépris de ceux qui savent avant même de s’être informés, ou qui rejettent l’insolite sous prétexte qu’il sort de l’ordinaire. Les journalistes français ne manifestent pas la moindre curiosité. Un seul réagit : sans même avoir regardé les vidéos, il demande, indigné... à ne plus recevoir nos courriels. Il appartient à un journal dit "d’investigation".

Nos amis « abolitionnistes », quant à eux, nous objectent :

- que les Américains ne seraient pas assez imprudents pour entreposer des armes nucléaires à portée de la résistance irakienne. Ils l’ont pourtant été assez pour lui permettre de détruire leur plus gros stock de munitions d’Irak par un simple tir de roquettes ou d’obus de mortier.

- qu’ils n’avaient aucune raison d’en amener à Bagdad. C’est oublier qu’en 2006 une attaque contre les installations nucléaires de l’Iran est à l’ordre du jour et que ses préparatifs sont très avancés.

- que les armes nucléaires sont des armes totalement à part. C’est oublier que la « Nuclear Posture Review » de l’administration Bush en a fait depuis 2002 des armes de bataille comme les autres, et qu’une circulaire aux commandants de terrain a concrétisé cette nouvelle orientation en leur confiant la décision d’emploi des armes nucléaires tactiques. (2)

- qu’une seule arme nucléaire explosant sur Bagdad aurait « évidemment » détruit la ville. C’est ignorer qu’il a existé dans l’arsenal américain la gamme complète des armes nucléaires, y compris, dès les années 60, des « mininukes », des têtes nucléaires d’une puissance réduite, égale à quelques centaines voire quelques dizaines de tonnes de TNT : la plus petite d’entre elles, surnommée « Davy Crockett », dont la tête nucléaire MK54 équivalait à 10 tonnes de TNT seulement, était transportable avec son tube de lancement par des fantassins.

Autre exemple : l’obus d’artillerie W-48. Avec un diamètre de 155 mm, une longueur de 33,3 pouces, un poids variant de 118 à 128 livres, sa puissance équivaut à 72 tonnes de TNT. Il explose selon un mécanisme de retardement, ou à l’impact, ou sous l’effet d’une explosion de proximité (proximity airburst). Plus de mille exemplaires ont été produits, tous retirés du service en 1992 mais pas détruits pour autant. Or, rien ne prouve que ce type d’armes n’ait pas repris du service dans le cadre de la nouvelle stratégie Bush-Cheney. Dans ce cas, le communiqué de l’US Army disant qu’à Forward Base Falcon, des munitions et des obus ont explosé, aurait seulement négligé de préciser que certains de ces obus étaient des obus nucléaires. Il n’est pas exclu non plus que des bombes aient été entreposées à FBF en vue d’un emploi par l’US Air Force. Or, en 2006, quelque 600 bombes nucléaires tactiques B61 (ou MK61) sont en service. Leur puissance peut varier de 300 tonnes d’équivalent TNT à 150 kT. Au total, les Etats-Unis ont produit une vingtaine de modèles différents d’explosifs atomiques dont la puissance était largement inférieure au kilotonne.

Il n’y a donc rien d’absurde à ce que des armes nucléaires tactiques américaines de puissance limitée aient pu se trouver au mauvais moment au mauvais endroit. Mais les objections sont faites pour exorciser l’impensable : que des bombes atomiques américaines aient pu de nouveau exploser au-dessus d’une ville en guerre, comme à Hiroshima et à Nagasaki. Car, à supposer que ce soit le cas, même si les Américains n’ont pas voulu leur explosion, ils en sont tout de même responsables : c’est eux qui les ont amenées sur un théâtre de guerre, avec forcément l’intention de s’en servir si besoin en était. Impensable ! Donc inutile d’y penser.

On nous objecte bien des choses, mais on néglige d’observer les faits : une série d’explosions (au moins 8 dans une vidéo de moins de 9 minutes) dont la puissance, le flash lumineux (qui aveugle la vidéo d’AlJazeera), la forme (boule de feu, « champignon »), l’effet incendiaire et l’effet de souffle (à 1,5 km de là, le marine qui filme depuis l’intérieur d’un bunker -comme nous l’apprend la bande son- perd l’équilibre et manque d’être renversé par la première grosse explosion) sont surprenants. Mais seul l’effet radioactif pourrait attester la présence de matériaux fissiles (U235, Plutonium) de nature militaire - ou celle d’uranium appauvri.

Une enquête officielle nous paraît s’imposer. Nous la sollicitons le 27 décembre 2006 par l’envoi simultané d’une lettre au directeur de l’AIEA, Mohammed ElBaradei et aux deux secrétaires généraux de l’ONU (l’ancien, Kofi Annan, et le nouveau, Ban Ki-moon). (3) Elle est promptement écartée : au lendemain du Nouvel An, avant même d’avoir reçu notre lettre recommandée, le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des questions de désarmement, réagissant à notre fax ou à notre courriel, nous fait savoir que l’ONU ignore tout de l’événement - mais sans rien dire d’une éventuelle enquête. Deux mois plus tard, un fonctionnaire de l’AIEA nous informe que le sujet n’entre pas dans ses missions. L’agence de l’ONU est pourtant censée s’occuper de « l’énergie atomique », jouer les chiens de garde contre son usage militaire... et inspecter l’Irak... du moins quand il était aux mains de Saddam Hussein. Sans doute par dérision, on nous suggère de nous tourner vers les autorités de Bagdad. Lesquelles, dépendant entièrement à l’époque, pour leur propre survie, de leur « allié » américain, auront du mal à soulever une question aussi désobligeante pour lui.

Nous décidons de poursuivre l’enquête par nos propres moyens, même dérisoires. Une chaîne de solidarité dont la plupart des chaînons nous resteront inconnus se met en place pour faire sortir d’Irak, à notre intention, un filtre à air usagé de voiture, prélevé à Bagdad. Il faudra des mois pour qu’il parvienne enfin, en octobre 2007, à un laboratoire français indépendant capable de l’analyser en spectrométrie Gamma : la CRIIRAD. Celle-ci détecte la présence de radionucléides naturels : Plomb 210 (chaîne de l’Uranium 238) provenant de la désintégration du Radon 222 ; Plomb 212 (chaîne du Thorium 232) provenant de la désintégration du Thoron ; mais aussi celle d’un radionucléide artificiel : le Césium 137. Toutefois celui-ci pourrait avoir des origines diverses : retombées de Tchernobyl, retombées des essais nucléaires atmosphériques ayant eu lieu depuis 1945... On a l’embarras du choix.

La CRIIRAD n’a pas détecté d’uranium, cela ne signifie pas qu’il n’y en a pas. Ne pouvant pousser plus loin l’analyse, elle confie avec notre accord une partie de l’échantillon à un laboratoire mieux équipé : SUBATECH, le Laboratoire de Physique subatomique et des technologies associées de l’Ecole des Mines de Nantes, lequel procède en aveugle à une analyse en spectrométrie alpha. Pas de présence décelable de plutonium. Mais cette fois, des traces d’Uranium 234, 235 et 238 sont trouvées. Cependant, ces résultats ne sont pas jugés concluants par Bruno Chareyron, l’ingénieur de la CRIIRAD. Ils peuvent s’expliquer par la radioactivité de l’uranium naturel. Il faudrait reprendre l’analyse à frais nouveaux, nous dit-il, concevoir un plan d’échantillonnage plus vaste... C’est hors de portée d’ACDN : aucun d’entre nous n’a le temps ni les moyens de se rendre en Irak. La dernière analyse, à elle seule, nous a coûté 500 Euros, ponctionnant la moitié de nos finances. Un chiffre à comparer aux contrats les plus modestes passés par Boeing et l’US Air Force pour développer la SDB1 : 18,5 millions de dollars, 80 millions de dollars... Ou aux dépenses prévues pour l’ensemble du programme SDB : 4,27 milliards de dollars, selon une estimation de 2005. Les marchands d’armes et leurs adversaires ne jouent pas dans la même division.

En janvier 2008, seize mois se sont écoulés depuis l’événement. L’affaire n’a jamais existé pour les opinions occidentales ni même pour les « spécialistes du désarmement nucléaire ».

Bruno Chareyron suggère d’interviewer des témoins oculaires, des anciens militaires. C’est chose déjà faite, via Internet. Au cours de notre enquête, en effet, des militaires américains de retour de « Forward Base Falcon » nous ont fait transmettre par un ami digne de foi un témoignage succinct - ils n’iront pas plus loin : ils ont peur - mais catégorique : il y avait là-bas, entreposées, des armes à l’Uranium Appauvri. Elles ont explosé. C’est sans doute ce qui explique les brandons enflammés qui fusent sur les vidéos de certaines explosions. Cela explique surtout la hâte avec laquelle, là où l’incendie a fait rage, le terrain a été entièrement dégagé et la terre raclée. Depuis ce temps, une partie du camp, décapée jusqu’au substrat, est restée définitivement inoccupée. Aujourd’hui, le sous-sol dénudé au nord du camp de "Forward Base Falcon" marque toujours d’une tache blanche la vision que GoogleEarth donne de Bagdad.

Comme si cette terre était devenue maudite. Est-ce le sort qui attend certaines parties de la Bande de Gaza, déjà si étriquée ?

A moins que des journalistes plus curieux que les autres ne s’emparent du dossier ou que l’US Army ne le déclassifie, on ne saura peut-être jamais quels différents types d’armes entreposées à la "base avancée du Faucon" ont explosé à Bagdad dans la nuit du 10 au 11 octobre 2006. On sait au moins, par les témoignages officieux qui nous sont parvenus, qu’elles contenaient de l’uranium appauvri, lequel est venu s’ajouter à celui résultant des bombardements de 1991 et 2003.

Les habitants de Bagdad continueront donc à inhaler chaque jour un peu plus de poussières radioactives, dans le silence et l’indifférence générale malgré les inquiétudes exprimées par une femme, Mme Mishkat Al Moumin, qui avait inauguré le poste de Ministre irakien de l’Environnement.(4)

Le 27 mai 2009

Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN)


(1) Voir : Le désastre de la Base Avancée Falcon. Un lien y renvoie à la vidéo citée ici.

La vidéo d’AlJazeera est visible notamment ici

(2) On notera que les troupes américaines ont été accusées d’avoir utilisé en 2003 au moins une, sinon plusieurs bombes à neutrons (thermonucléaires) pendant la bataille de Bagdad, pour se dégager alors qu’elles étaient encerclées par les troupes d’élite du régime de Saddam.
Cf. [http://acdn.france.free.fr/spip/article.php3?id_article=523&lang=fr]

(3) Voir Bagdad atomisée ? Il faut connaître la vérité

(4) Le 6 avril 2003, au moment où ce type d’armes radioactives à l’UA était à nouveau employé en Irak, nous écrivions au président de la République française :

« Dans la "guerre de libération" qu’ils prétendent mener, les Etats-Unis ne peuvent se comporter comme l’ont fait les dictateurs d’hier ou d’aujourd’hui, sous peine de devenir des alliés infréquentables, et d’inciter les terroristes à commettre des attentats de masse auprès desquels ceux du 11 septembre 2001 pourront sembler un modeste "coup d’essai".

« A plus forte raison, la France doit user de tous les moyens dont elle dispose pour faire cesser le crime contre l’humanité qui se déroule sous nos yeux : l’utilisation de munitions à "Uranium Appauvri" par les troupes de la coalition anglo-australo-américaine, utilisation avérée au moins à Bassora et hautement probable sur d’autres champs de bataille irakiens. Les divers composants de l’uranium appauvri ont déjà provoqué depuis la (première) "guerre du Golfe" une catastrophe humanitaire systématiquement sous-estimée ou niée par les dirigeants des puissances concernées (France comprise, puisque les militaires français victimes du "syndrome du Golfe" se voient dénier tout droit, de même d’ailleurs que les victimes des essais nucléaires français). Les milliards de particules radioactives ainsi émises vont transformer l’Irak en une terre inhabitable pour l’éternité, et retomber sur tout l’hémisphère Nord où elles accroîtront, avec la radioactivité ambiante, les "statistiques" anonymes des cancers. A quoi sert-il de lancer une "campagne nationale contre le cancer" si l’on n’intervient pas à temps pour prévenir l’expansion de l’une de ses principales causes ? »

« Enfin, la France doit annoncer qu’elle entend tenir l’engagement pris le 19 mai 2000 par les 5 Etats nucléaires parties au TNP d’éliminer toutes leurs armes nucléaires, armes dont l’emploi constituerait un autre crime contre l’humanité.

« Monsieur le Président, vous êtes humaniste, au nom de la France vous devez réagir. »

Cette lettre est restée sans réponse.


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